Pourquoi faire appel à un correcteur-relecteur pour relire vos productions écrites ?

Dans cet article, il n’est pas question de faire le procès des correcteurs automatiques, mais de souligner les aspects sur lesquels ces logiciels ne peuvent remplacer un regard humain. Et vous convaincre de faire appel à un correcteur formé pour relire vos travaux, manuscrits et autres documents d’entreprise.
Les logiciels sus-cités  offrent à leur utilisateur un gain de temps non négligeable. Mais la langue française est truffée de nuances et de complexités qui nécessitent un regard qui soit critique et non automatisé. Pour cela,  votre production gagnera à faire l’objet d’une relecture par un correcteur aux traits humains !

Les correcteurs automatiques nous rendent service.

Hors de question de laisser des fautes discréditer nos contenus ! Certains sites nous le rappellent avec humour : le message que l’on souhaite faire passer est rapidement occulté par des fautes d’orthographe ou de grammaire. Il existe plusieurs solutions lorsque l’on cherche à faire corriger un texte de manière automatique. Reverso est le correcteur en ligne gratuit le plus connu. Antidote, Cordial, Le Robert Correcteur sont des offres payantes hors-ligne.
Les logiciels de correction automatique présentent plusieurs avantages :
– Ils permettent de mettre un « coup de propre » dans votre document ! En effet, ils détectent un certain nombre de fautes d’orthographe ou de grammaire. Pour cela, ils fonctionnent sur le principe d’un dictionnaire (au sens d’une liste de mots) que l’utilisateur peut compléter au fil de son expérience. Et c’est pratique lorsque notre manuscrit, document d’entreprise ou mémoire étudiant traite d’un sujet technique et/ou spécifique !
– Les correcteurs automatiques analysent en partie le contexte : ils détectent les associations « rares » comme de potentielles fautes. Par exemple, « avocate véreux » entraînera la proposition de correction « avocat véreux ». Voilà qui est plus satisfaisant pour notre correcteur automatique.

Alors pourquoi faire appel à un correcteur-relecteur pour relire vos productions écrites ?

– Certaines fautes ne sont pas corrigées par le logiciel, car elles ne sont pas reconnues comme fautives. En effet, un dictionnaire ne suffit pas à détecter certaines tournures incongrues. « La pomme mangée par l’avocat, véreux, […] » : pas de chance, ici, c’est la pomme qui était véreuse, mais le correcteur automatique ne le savait pas…
– À l’inverse, les associations de mots que l’on pourrait qualifier de peu classiques peuvent susciter, à tort, une réaction indignée du logiciel. Qui dit que mon « avocat véreux » n’était pas en réalité UNE « avocate véreuse » ?
– Ensuite, les correcteurs automatiques sont rapidement mis en difficulté dès lors que des problématiques d’accords lointains surgissent. Dans la proposition « le gâteau de ma grand-mère que j’ai croqué », la machine nous propose de croquer notre grand-mère : « le gâteau de ma grand-mère que j’ai croquée » ! Peut-être Charles Perrault aurait-il été d’accord, mais question accord, c’est imparfait…
– En somme, la langue française est complexe et la diversité de ses formes se prête difficilement à une correction exclusivement automatique. Ne parlons même pas de la concordance des temps…

Alliez correcteur automatique et relecture humaine pour votre manuscrit !

La solution apparaît claire à mon sens. Utilisez le correcteur automatique pour vous libérer des fautes évidentes. Mais réservez à un lecteur-correcteur, formé et nourri d’expérience(s), le soin de valoriser votre travail. Car dénicher les fautes (aussi subtiles soient-elles) n’est qu’une partie du travail du correcteur-relecteur : il s’attache à vérifier la cohérence des données et de la chronologie, à conserver et à améliorer le style d’écriture, à cerner l’objectif d’un document pour mieux le servir… des missions que la recherche n’a pas encore réussi à faire remplir aux machines !

Faites appel à un correcteur-relecteur pour vous assurer de la qualité de vos contenus et leur donner une crédibilité sans faille.